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La chronique de Claude Fayette
  N°5 - Mars 2005
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Possédez-vous un faux billet authentique ?

Cette question peut paraître saugrenue et pourtant la réponse qu’il est aujourd’hui possible de donner avec certitude va satisfaire tous ceux d’entre vous qui espèrent posséder ou découvrir un « BOJARSKI ».

Les faux billets sont par définition aux antipodes de toute collection billetophile et hormis quelques exceptionnels billets du XIXe, seuls les célèbres « BOJARSKI » sont des billets à part entière et excitent toutes les convoitises des collectionneurs. Je suis très souvent interrogé afin de savoir si tel ou tel billet est susceptible d’appartenir à la série de ces fameuses vignettes et je peux toujours répondre avec exactitude car j’ai en ma possession les archives exclusives qui classent les numéros des 7047 billets répertoriés rentrés dans les caisses de la banque de France du 16 Novembre 1962 au 28 Mars 1975. Pratiquement tous les alphabets du n°2 au n°254 ont été utilisés par Bojarski qui changeait sans cesse de numérotation en fonction des fabrications de la Banque de France. Plusieurs lettres pour un même alphabet existent, soit avec le même numéro, soit avec des numéros différents.

Sur le site Fayette-Editions, il est donc aujourd’hui possible, grâce à la nouvelle rubrique BOJARSKI, de répondre immédiatement à tous ceux qui veulent vérifier la provenance d’un billet de 100 Nouveaux Francs « Bonaparte ». Parmi les trois coupures contrefaites par Bojarski (dont le 1000 F « Bleu » et le 5000 F « Terre et Mer »), seules pour l'instant les coupures du 100 NF « Bonaparte » peuvent être vérifiées avec exactitude.

L’état TB ou TTB d’une coupure ne facilite pas toujours l’examen et seule cette expertise permet de savoir avec certitude s’il s’agit d’un vrai « BOJARSKI » ou d’un banal faux billet de 100 NF, réalisé par tel ou tel faussaire, sans grand intérêt pour la collection. Lors d’une vérification, il est possible également de trouver un des exemplaires authentiques imprimés par la Banque de France et contrefait par Bojarski. Cela relève du hasard chanceux et dans ce cas, il faut classer et considérer ce billet de façon toute particulière car ce billet devient quasiment aussi intéressant et collectionné qu’un « BOJARSKI ». Le nec plus ultra d’une collection est de pouvoir aligner une paire ayant des numéros identiques, preuve irréfutable de coupures apocryphes.

Enfin dans la spirale inversée hissant le collectionneur vers les hautes sphères de la découverte, le Graal serait de découvrir le billet authentique portant la même numérotation que son « BOJARSKI » !
On peut toujours rêver...

 

Lire aussi l'article "Bojarski: les tribulations du Cézanne de la fausse monnaie"

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